Massinissa Selmani
124 x 100 cm
Signé, en bas à droite
©Fred Froum / La Nouvelle Babylone
220 x 390 x 90 cm
Nicolas Brasseur
65 x 87 cm
Signé, en bas à droite
©Fred Froum / La Nouvelle Babylone
65 x 87 cm
Signé, en bas à droite
©Fred Froum / La Nouvelle Babylone
46 x 60 cm
Signé en bas à droite
Dimensions variables
©Nicolas Brasseur
85 x 63 cm
Signé, en bas à droite
©Fred Froum / La Nouvelle Babylone
120 x 59 x 134 cm
50 x 65 cm
Signé en bas à droite
Dans la série Amorce dans l'air léger, Massinissa Selmani assemble des éléments pour mettre en scène des situations étranges, voire absurdes, teintées d'une certaine gravité ; elles laissent deviner les signes d'un tragique latent ou les prémices d'une violence insaisissable à venir. Le potentiel fictionnel qui en résulte, construit volontairement de postures ou de fragments d'architecture qui semblent familiers, échappe à la possibilité de les situer ou de les dater. Les éléments ainsi isolés de leur contexte tendent à rendre les situations éternelles.
Graphite et mines couleur sur papier
50 x 65 cm
Signé en bas à gauche
Dans la série Amorce dans l'air léger, Massinissa Selmani assemble des éléments pour mettre en scène des situations étranges, voire absurdes, teintées d'une certaine gravité ; elles laissent deviner les signes d'un tragique latent ou les prémices d'une violence insaisissable à venir. Le potentiel fictionnel qui en résulte, construit volontairement de postures ou de fragments d'architecture qui semblent familiers, échappe à la possibilité de les situer ou de les dater. Les éléments ainsi isolés de leur contexte tendent à rendre les situations éternelles.
22 x 14 x 42 cm
24,5 x 25,5 x 19,5 cm
75 x 100 cm
signé en bas à gauche
La série des Aubes insondables marque une évolution dans le travail de Massinissa Selmani. Ici, l'artiste s'intéresse à la suggestion des formes par un jeu sur l'espace et les valeurs. Si ses sources d'inspiration s'écartent de la presse écrite, ces oeuvres s'inscrivent néanmoins dans la continuité de son travail de conception d'espaces énigmatiques, flottants et imaginaires. Il constitue des environnements, au style « insondé » comme le suggère le titre, sans commencement ni fin, accentuant le mystère des scènes et des architectures flottantes.
50 x 65 cm
signé en bas à droite
La série des Aubes insondables marque une évolution dans le travail de Massinissa Selmani. Ici, l'artiste s'intéresse à la suggestion des formes par un jeu sur l'espace et les valeurs. Si ses sources d'inspiration s'écartent de la presse écrite, ces oeuvres s'inscrivent néanmoins dans la continuité de son travail de conception d'espaces énigmatiques, flottants et imaginaires. Il constitue des environnements, au style « insondé » comme le suggère le titre, sans commencement ni fin, accentuant le mystère des scènes et des architectures flottantes.
50 x 65 cm
signé en bas à gauche
Dans le dessin La voix d'en face, Massinissa Selmani construit l'espace par un jeu graphique d'absence et d'ombres, où les éléments architecturaux sont révélés par ce qui les entoure. L'ombre sur l'escalier laisse deviner la possibilité de l'existence d'un objet qui se projette ; peut-être un mur invisible sur lequel repose une échelle. Le mouvement du personnage qui semble amorcer un lancer d'une bouée ou d'un pneu, accentue d'autant plus le prolongement de la scène vers la droite. Du côté opposé, se trouvent des rames sur une étendue d'herbe reposant sur ce qui semble être un rocher. Entre mouvement et immobilité, les éléments assemblés par l'artiste se « tiennent » l'un à l'autre et se compromettent, ouvrant par la même occasion une multitude de possibilités de lecture.
151 x 50 x 15 cm
Réemplois et détournements d'objets de la signalétique urbaine ou du quotidien (jumelles, tabouret, cactus), les sculptures qui parsèment l'exposition apportent une existence inédite aux dessins en matérialisant des éléments tout droits sortis des compositions de Massinissa Selmani. L'artiste envisage ici le paysage comme un territoire de conflit, à la fois onirique et surréaliste, tragique et absurde, fait d'équilibres et de confrontations entre les éléments qui le composent. Les installations sont imaginées en miroir des aquarelles, notamment à travers les titres. En effet, ces derniers, tirés des poèmes de Paul Nougé, apportent un éclairage nouveau aux oeuvres tout en instaurant un dialogue avec l'esprit de la poésie de Jean Sénac qui donne les titres aux aquarelles.
29,5 x 87 x 75,5 cm
Réemplois et détournements d'objets de la signalétique urbaine ou du quotidien (jumelles, tabouret, cactus), les sculptures qui parsèment l'exposition apportent une existence inédite aux dessins en matérialisant des éléments tout droits sortis des compositions de Massinissa Selmani. L'artiste envisage ici le paysage comme un territoire de conflit, à la fois onirique et surréaliste, tragique et absurde, fait d'équilibres et de confrontations entre les éléments qui le composent. Les installations sont imaginées en miroir des aquarelles, notamment à travers les titres. En effet, ces derniers, tirés des poèmes de Paul Nougé, apportent un éclairage nouveau aux oeuvres tout en instaurant un dialogue avec l'esprit de la poésie de Jean Sénac qui donne les titres aux aquarelles.
25 x 91 x 45 cm
Réemplois et détournements d'objets de la signalétique urbaine ou du quotidien (jumelles, tabouret, cactus), les sculptures qui parsèment l'exposition apportent une existence inédite aux dessins en matérialisant des éléments tout droits sortis des compositions de Massinissa Selmani. L'artiste envisage ici le paysage comme un territoire de conflit, à la fois onirique et surréaliste, tragique et absurde, fait d'équilibres et de confrontations entre les éléments qui le composent. Les installations sont imaginées en miroir des aquarelles, notamment à travers les titres. En effet, ces derniers, tirés des poèmes de Paul Nougé, apportent un éclairage nouveau aux oeuvres tout en instaurant un dialogue avec l'esprit de la poésie de Jean Sénac qui donne les titres aux aquarelles.
Photocopie, graphite et crayons de couleur sur papier calque
15,5 x 19,8 cm
Signé au dos, en bas à gauche
Altérables est un projet initié en 2010 qui vise à reconstituer une série d'images à partir d'un même processus : des visuels récupérés dans la presse écrite sont photocopiés puis modifiés par l'intermédiaire d'une ou plusieurs couches de papier calque transparent. Sur chaque strate, un dessin vient dupliquer, déplacer ou ajouter un élément, un contour ou un objet présent dans la photographie originale. L'image, ainsi redessinée et réinterprétée prend alors un sens totalement différent.
Photocopie, graphite et crayons de couleur sur papier calque, adhésif - diptyque
10,3 x 14,7 cm (chaque)
Signé au dos, en bas à gauche
Altérables est un projet initié en 2010 qui vise à reconstituer une série d'images à partir d'un même processus : des visuels récupérés dans la presse écrite sont photocopiés puis modifiés par l'intermédiaire d'une ou plusieurs couches de papier calque transparent. Sur chaque strate, un dessin vient dupliquer, déplacer ou ajouter un élément, un contour ou un objet présent dans la photographie originale. L'image, ainsi redessinée et réinterprétée prend alors un sens totalement différent.
Photocopie, graphite et crayons de couleur sur papier calque
13,6 x 18,9 cm
Signé au dos en bas à droite
Altérables est un projet initié en 2010 qui vise à reconstituer une série d'images à partir d'un même processus : des visuels récupérés dans la presse écrite sont photocopiés puis modifiés par l'intermédiaire d'une ou plusieurs couches de papier calque transparent. Sur chaque strate, un dessin vient dupliquer, déplacer ou ajouter un élément, un contour ou un objet présent dans la photographie originale. L'image, ainsi redessinée et réinterprétée prend alors un sens totalement différent.
50 x 40 cm
Signé
76 x 56 cm
Signé
Crayon de couleur sur photocopie, Graphite et crayons de couleur sur papier calque, adhésif
50 x 38,5 cm
signé en bas à droite
La série Après l'ordinaire s'ancre dans l'imaginaire médiatique des manifestations et émeutes qui ont fait l'actualité ces derniers mois. À partir de carcasses de voitures lambda et des voitures de police brûlées ou renversées qu'il prélève dans la presse, Massinissa Selmani donne à voir des ruines de la violence qu'il réinterprète en les associant à des éléments incongrus (trophée de chasse, rochers...). Ces derniers semblent désamorcer cette violence, formant ainsi des territoires de conflit teintés d'une banalité mystique, voir inquiétante. De plus, à travers l'intrusion d'éléments géométriques formels et la multiplication des points de vue dans ces cinq variations, l'artiste poursuit sa réflexion sur les images altérées et la documentation par le dessin.
Crayon de couleur sur photocopie, Graphite et crayons de couleur sur papier calque, adhésif
50 x 38,5 cm
signé en bas à droite
La série Après l'ordinaire s'ancre dans l'imaginaire médiatique des manifestations et émeutes qui ont fait l'actualité ces derniers mois. À partir de carcasses de voitures lambda et des voitures de police brûlées ou renversées qu'il prélève dans la presse, Massinissa Selmani donne à voir des ruines de la violence qu'il réinterprète en les associant à des éléments incongrus (trophée de chasse, rochers...). Ces derniers semblent désamorcer cette violence, formant ainsi des territoires de conflit teintés d'une banalité mystique, voir inquiétante. De plus, à travers l'intrusion d'éléments géométriques formels et la multiplication des points de vue dans ces cinq variations, l'artiste poursuit sa réflexion sur les images altérées et la documentation par le dessin.
Crayon de couleur sur photocopie, Graphite et crayons de couleur sur papier calque, adhésif
50 x 38,5 cm
signé en bas à droite
La série Après l'ordinaire s'ancre dans l'imaginaire médiatique des manifestations et émeutes qui ont fait l'actualité ces derniers mois. À partir de carcasses de voitures lambda et des voitures de police brûlées ou renversées qu'il prélève dans la presse, Massinissa Selmani donne à voir des ruines de la violence qu'il réinterprète en les associant à des éléments incongrus (trophée de chasse, rochers...). Ces derniers semblent désamorcer cette violence, formant ainsi des territoires de conflit teintés d'une banalité mystique, voir inquiétante. De plus, à travers l'intrusion d'éléments géométriques formels et la multiplication des points de vue dans ces cinq variations, l'artiste poursuit sa réflexion sur les images altérées et la documentation par le dessin.
45 x 55 cm
Signé et daté en bas à droite
Massinissa Selmani propose un dessin regroupant différentes situations absurdes ou impossibles. Les éléments sont assemblés sans cohérence logique, comme si la scène, de par son étrangeté, tentait de dire l'insondable. Cette oeuvre témoigne de l'évolution du travail de Massinissa Selmani, en s'éloignant de ses sources d'inspiration issues de la presse et se laissant voguer au gré de son imagination. L'utilisation de l'aquarelle marque aussi une transformation de la pratique de l'artiste. L'allusion au chiffre 5 y est présente un peu partout en filigrane comme une métaphysique de la forme : 5 marches, 5 lignes, 5 barreaux, etc.
22 x 31 cm
signé au dos en bas à droite
S'inspirant de poèmes de Jean Sénac, Massinissa Selmani tente de saisir le rythme si particulier de l'écriture de l'auteur en utilisant l'aquarelle pour dessiner des fragments qui viennent faire écho avec le langage. Les phrases sont parfois laissées telles quelles, parfois inventées, modifiées ou augmentées, tout en préservant et soulignant l'impertinence et l'absurde de la plume du poète révolutionnaire. Loin de l'illustration, Massinissa Selmani se focalise principalement sur le rythme formel et graphique pour développer une poésie du dessin qui lui est chère.
22 x 22 cm
signé au dos en bas à droite
S'inspirant de poèmes de Jean Sénac, Massinissa Selmani tente de saisir le rythme si particulier de l'écriture de l'auteur en utilisant l'aquarelle pour dessiner des fragments qui viennent faire écho avec le langage. Les phrases sont parfois laissées telles quelles, parfois inventées, modifiées ou augmentées, tout en préservant et soulignant l'impertinence et l'absurde de la plume du poète révolutionnaire. Loin de l'illustration, Massinissa Selmani se focalise principalement sur le rythme formel et graphique pour développer une poésie du dessin qui lui est chère.
32,5 x 25 cm
Signé en bas à gauche
Dans 3 jours de travail, Massinissa Selmani représente une scène sans décor, occupée par trois personnages aux visages anonymisés soulignant d'autant plus leur mouvement. L'uniforme de l'un suggère une position de pouvoir face aux deux autres, pouvant rappeler les images d'arrestations qui nourrissent l'actualité. Pourtant, l'artiste ne souhaite pas se référer à une situation précise, et insère des éléments énigmatiques, tels que cette longue tige en métal qui tient la distance ou ces cactus à la place des visages. Ces associations induisent une inquiétante étrangeté, entre absurdité comique et effroi.
42 x 31 cm
signé au dos en bas à droite
Dans ce dessin, Massinissa Selmani fait correspondre l'ombre d'un arbre orphelin et coloré avec celle d'un nuage qui le domine.
Graphite et mines couleur sur papier
50 x 65 cm
Signé en bas à gauche
Dans la série Amorce dans l'air léger, Massinissa Selmani assemble des éléments pour mettre en scène des situations étranges, voire absurdes, teintées d'une certaine gravité ; elles laissent deviner les signes d'un tragique latent ou les prémices d'une violence insaisissable à venir. Le potentiel fictionnel qui en résulte, construit volontairement de postures ou de fragments d'architecture qui semblent familiers, échappe à la possibilité de les situer ou de les dater. Les éléments ainsi isolés de leur contexte tendent à rendre les situations éternelles.
Graphite et mines couleur sur papier
50 x 65 cm
Signé en bas à gauche
Dans la série Amorce dans l'air léger, Massinissa Selmani assemble des éléments pour mettre en scène des situations étranges, voire absurdes, teintées d'une certaine gravité ; elles laissent deviner les signes d'un tragique latent ou les prémices d'une violence insaisissable à venir. Le potentiel fictionnel qui en résulte, construit volontairement de postures ou de fragments d'architecture qui semblent familiers, échappe à la possibilité de les situer ou de les dater. Les éléments ainsi isolés de leur contexte tendent à rendre les situations éternelles.
Graphite et mines couleur sur papier
50 x 65 cm
Signé en bas à droite
Dans la série Amorce dans l'air léger, Massinissa Selmani assemble des éléments pour mettre en scène des situations étranges, voire absurdes, teintées d'une certaine gravité ; elles laissent deviner les signes d'un tragique latent ou les prémices d'une violence insaisissable à venir. Le potentiel fictionnel qui en résulte, construit volontairement de postures ou de fragments d'architecture qui semblent familiers, échappe à la possibilité de les situer ou de les dater. Les éléments ainsi isolés de leur contexte tendent à rendre les situations éternelles.
Graphite et mines couleur sur papier
50 x 65 cm
Signé en bas à gauche
Dans la série Amorce dans l'air léger, Massinissa Selmani assemble des éléments pour mettre en scène des situations étranges, voire absurdes, teintées d'une certaine gravité ; elles laissent deviner les signes d'un tragique latent ou les prémices d'une violence insaisissable à venir. Le potentiel fictionnel qui en résulte, construit volontairement de postures ou de fragments d'architecture qui semblent familiers, échappe à la possibilité de les situer ou de les dater. Les éléments ainsi isolés de leur contexte tendent à rendre les situations éternelles.
Graphite sur papier
32,5 x 25 cm
Signé en bas à gauche
La série des Coques lourdes est l'occasion pour Massinissa Selmani de dessiner des saynètes où les personnages représentés semblent adopter des postures de repli et de passivité. Ces situations évoquent alors diverses formes de violence et de menace qui restent, comme toujours chez l'artiste, largement indéterminées. Maniant humour et gravité, Massinissa Selmani divulgue un réel entre poétique et politique.
Graphite et crayon de couleur sur papier
32,5 x 25 cm
Signé en bas à gauche
La série des Coques lourdes est l'occasion pour Massinissa Selmani de dessiner des saynètes où les personnages représentés semblent adopter des postures de repli et de passivité. Ces situations évoquent alors diverses formes de violence et de menace qui restent, comme toujours chez l'artiste, largement indéterminées. Maniant humour et gravité, Massinissa Selmani divulgue un réel entre poétique et politique.
Graphite et crayon de couleur sur papier
25 x 32,5 cm
Signé en bas à gauche
La série des Coques lourdes est l'occasion pour Massinissa Selmani de dessiner des saynètes où les personnages représentés semblent adopter des postures de repli et de passivité. Ces situations évoquent alors diverses formes de violence et de menace qui restent, comme toujours chez l'artiste, largement indéterminées. Maniant humour et gravité, Massinissa Selmani divulgue un réel entre poétique et politique.
Graphite sur papier
32,5 x 25 cm
Signé en bas à droite
La série des Coques lourdes est l'occasion pour Massinissa Selmani de dessiner des saynètes où les personnages représentés semblent adopter des postures de repli et de passivité. Ces situations évoquent alors diverses formes de violence et de menace qui restent, comme toujours chez l'artiste, largement indéterminées. Maniant humour et gravité, Massinissa Selmani divulgue un réel entre poétique et politique.
65 x 97,5 cm
Signé en bas à gauche
La série Prélude de l'élan visible a été réalisée d'une seule traite par l'artiste, qui, marqué par les récits de violences et d'arrestations qui ont eu lieu récemment, a voulu retranscrire cet usage de la force physique et institutionnelle démesurée. Massinissa Selmani ne vise pas ici à décrire une action ou un événement précis, mais plutôt une situation où se joue la violence de l'autorité face à sa remise en cause par le biais de diverses formes de contestation (résistances, opinions, déboulonnages de statues, etc.). Il offre ainsi une lecture subjective de la violence physique dite « légitime » en se concentrant plus sur leur part structurelle et insondable que conjoncturelle.
75 x 100 cm
Signé et daté en bas à droite
La série des Aubes insondables marque une évolution dans le travail de Massinissa Selmani. Ici, l'artiste s'intéresse à la suggestion des formes par un jeu sur l'espace et les valeurs. Si ses sources d'inspiration s'écartent de la presse écrite, ces oeuvres s'inscrivent néanmoins dans la continuité de son travail de conception d'espaces énigmatiques, flottants et imaginaires. Il constitue des environnements, au style « insondé » comme le suggère le titre, sans commencement ni fin, accentuant le mystère des scènes et des architectures flottantes.
76 x 56 cm
Signé et daté en bas à droite
Les œuvres de Massinissa Selmani trouvent leur origine dans les actualités politiques et sociales, issues de coupures de presse qu'il collectionne depuis de nombreuses années. En confrontant et juxtaposant sans cohérence logique ces éléments, l'artiste crée des scènes énigmatiques et ambiguës, soulignant le caractère ironique, voire tragique des situations absurdes et étranges représentées dans ses dessins.
78 x 112 cm
signé, daté
25 x 18,3 cm
Signé et daté en bas à droite
18,3 x 25 cm
Signé et daté en bas à gauche
18,3 x 25 cm
Signé et daté en bas à droite
25 x 18,3 cm
Signé et daté en bas à droite
24 x 22,3 cm
en bas à droite
124 x 100 cm
Signé et daté en bas à droite
La série des Aubes insondables marque une évolution dans le travail de Massinissa Selmani. Ici, l'artiste s'éloigne des traits de contour pour s'intéresser à la suggestion des formes par un jeu sur l'espace et les valeurs. Si ses sources d'inspiration s'écartent de la presse écrite, ces œuvres s'inscrivent néanmoins dans la continuité de son travail de conception d'espaces énigmatiques, flottants et imaginaires. Il constitue des environnements, au style « insondé » comme le suggère le titre, sans commencement ni fin, accentuant le mystère des scènes et des architectures flottantes.
Dans L'aube insondable #3, l'artiste représente des architectures impossibles et imaginaires autour d'une estrade et de chaises inaccessibles qui intensifient l'ambiguïté de la scène représentée.
Dimensions variables
Dans quel sens traverser les antipodes est une installation inspirée du parcours de la figure anarchiste Louise Michel, qui, suite à sa déportation en Nouvelle-Calédonie après la défaite de la Commune de Paris, noua des relations avec les Kanaks dont elle soutint la révolte. Peu de temps après, elle entreprit un voyage en Algérie pour rendre visite aux bagnards qu'elle avait rencontré plus tôt, et y donna de nombreuses conférences. En investissant l'espace et en débordant de la page, Massinissa Selmani poursuit un travail d'expérimentation autour du dessin, mêlant une approche documentaire à des constructions fictionnelles.
Dimensions variables
Dans quel sens traverser les antipodes est une installation inspirée du parcours de la figure anarchiste Louise Michel, qui, suite à sa déportation en Nouvelle-Calédonie après la défaite de la Commune de Paris, noua des relations avec les Kanaks dont elle soutint la révolte. Peu de temps après, elle entreprit un voyage en Algérie pour rendre visite aux bagnards qu'elle avait rencontré plus tôt, et y donna de nombreuses conférences. En investissant l'espace et en débordant de la page, Massinissa Selmani poursuit un travail d'expérimentation autour du dessin, mêlant une approche documentaire à des constructions fictionnelles.
Dimensions variables
Dans quel sens traverser les antipodes est une installation inspirée du parcours de la figure anarchiste Louise Michel, qui, suite à sa déportation en Nouvelle-Calédonie après la défaite de la Commune de Paris, noua des relations avec les Kanaks dont elle soutint la révolte. Peu de temps après, elle entreprit un voyage en Algérie pour rendre visite aux bagnards qu'elle avait rencontré plus tôt, et y donna de nombreuses conférences. En investissant l'espace et en débordant de la page, Massinissa Selmani poursuit un travail d'expérimentation autour du dessin, mêlant une approche documentaire à des constructions fictionnelles.
Dimensions variables
Détail (cette partie comprend : bois, tirage numérique sur papier, rétroviseur, graphite sur papier calque, adhésif, papier coloré (bleu), plexiglass)
Dans quel sens traverser les antipodes est une installation inspirée du parcours de la figure anarchiste Louise Michel, qui, suite à sa déportation en Nouvelle-Calédonie après la défaite de la Commune de Paris, noua des relations avec les Kanaks dont elle soutint la révolte. Peu de temps après, elle entreprit un voyage en Algérie pour rendre visite aux bagnards qu'elle avait rencontré plus tôt, et y donna de nombreuses conférences. En investissant l'espace et en débordant de la page, Massinissa Selmani poursuit un travail d'expérimentation autour du dessin, mêlant une approche documentaire à des constructions fictionnelles.
50 x 65 cm
Signé et daté en bas à gauche
plexiglass: 25 x 26 cm
36 x 22 cm
Expositions :
- Exposition personnelle, Le calme de l'Idée fixe, CCC OD, Tours, France, 2019
- Exposition personnelle, Disegni, Artissima, Turin, Italie, 2018
Chêne, crayon sur papier calque, impression papier contrecollé sur carton
30 x 42 x 2 cm
Altérables est un projet initié en 2010 qui vise à reconstituer une série d'images à partir d'un même processus : des visuels récupérés dans la presse écrite sont photocopiés puis modifiés par l'intermédiaire d'une ou plusieurs couches de papier calque transparent. Sur chaque strate, un dessin vient dupliquer, déplacer ou ajouter un élément, un contour, un objet présent dans la photographie originale. L'image, ainsi redessinée et réinterprétée, est ensuite scannée. La situation, remise dans un autre contexte et ayant subi les altérations dues aux différentes étapes de transformation, prend alors un sens totalement différent.
20,8 x 28,8 cm
Dimensions variables
30 x 35,5 cm
Les œuvres de Massinissa Selmani trouvent leur origine dans les actualités politiques et sociales, issues de coupures de presse qu'il collectionne depuis de nombreuses années. En confrontant et juxtaposant sans cohérence logique ces éléments, l'artiste crée des scènes énigmatiques et ambiguës, soulignant le caractère ironique, voire tragique des situations absurdes et étranges représentées dans ses dessins.
Photocopie, graphite sur papier calque
9 x 14,5 cm
Altérables est un projet initié en 2010 qui vise à reconstituer une série d'images à partir d'un même processus : des visuels récupérés dans la presse écrite sont photocopiés puis modifiés par l'intermédiaire d'une ou plusieurs couches de papier calque transparent. Sur chaque strate, un dessin vient dupliquer, déplacer ou ajouter un élément, un contour, un objet présent dans la photographie originale. L'image, ainsi redessinée et réinterprétée, est ensuite scannée. La situation, remise dans un autre contexte et ayant subi les altérations dues aux différentes étapes de transformation, prend alors un sens totalement différent.
Exposition:
- Ce qui coule n'a pas de fin, Palais de Tokyo, commissariat Yoann Gourmel, du 16 février au 13 mai 2018, Paris, France
Dessins: 29,5 x 20 cm chaque/ tirage pigmentaire: 50 x 32 cm
Sans titre #2 (Un jour sans ombre) est un ensemble de dessins, carte postale et collage réalisé par Massinissa Selmani alors qu’il s’était rendu sur les traces de Louise Michel en Algérie et en Nouvelle-Calédonie. Il s’agit ici d’une ancienne carte postale montrant l'ancien théâtre Athénée à Alger où la figure anarchiste avait donné une conférence en 1904. Si le théâtre n'existe plus, il reste une partie de la façade que l’artiste a photographié et collé sur l’ancienne carte postale, l’accompagnant de dessins mêlant références historiques et univers flottants.
Dessins: 29,5 x 20 cm chaque/ tirage pigmentaire: 50 x 32 cm
Sans titre #2 (Un jour sans ombre) est un ensemble de dessins, carte postale et collage réalisé par Massinissa Selmani alors qu’il s’était rendu sur les traces de Louise Michel en Algérie et en Nouvelle-Calédonie. Il s’agit ici d’une ancienne carte postale montrant l'ancien théâtre Athénée à Alger où la figure anarchiste avait donné une conférence en 1904. Si le théâtre n'existe plus, il reste une partie de la façade que l’artiste a photographié et collé sur l’ancienne carte postale, l’accompagnant de dessins mêlant références historiques et univers flottants.
29,5 x 20 cm chaque
29,5 x 20 cm chaque
29,5 x 20 cm
Dimensions variables/ dessin: 80 x 46, 5 cm/ tige en métal: 100 cm
100 x 140 cm chaque
signés et datés en bas à gauche
Ces trois dessins ont été pensés comme de « fausses » peintures d'histoire, axés sur l'idée du discours et d'enregistrement. Ils comprennent des mises en scènes évoquant des attitudes familières.
100 x 140 cm chaque
signés et datés en bas à gauche
#2
Ces trois dessins ont été pensés comme de « fausses » peintures d'histoire, axés sur l'idée du discours et d'enregistrement. Ils comprennent des mises en scènes évoquant des attitudes familières.
100 x 140 cm chaque
signés et datés en bas à gauche
#3
Ces trois dessins ont été pensés comme de « fausses » peintures d'histoire, axés sur l'idée du discours et d'enregistrement. Ils comprennent des mises en scènes évoquant des attitudes familières.
100 x 140 cm chaque
signés et datés en bas à gauche
Ces trois dessins ont été pensés comme de « fausses » peintures d'histoire, axés sur l'idée du discours et d'enregistrement. Ils comprennent des mises en scènes évoquant des attitudes familières.
Mine couleur sur papier recyclé
29,7 x 21 cm
Résolutions est une série de petits dessins autour de situations vaines, énigmatiques ou absurdes : des saynètes, réduites à une simplicité extrême, avec un ou deux personnages en bleu perdus sur une page de papier recyclé gris qui entreprennent des actions vaines. Résolution ironique à nouveau, comme la représentation d’un geste oxymorique de personnages beckettiens qui entreprennent des actions impossibles et inutiles.
Exposition:
- Les choses que vous faites m'entourent, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France du 2 septembre au 22 octobre 2017
Mine couleur sur papier recyclé
21 x 29,7cm
Résolutions est une série de petits dessins autour de situations vaines, énigmatiques ou absurdes : des saynètes, réduites à une simplicité extrême, avec un ou deux personnages en bleu perdus sur une page de papier recyclé gris qui entreprennent des actions vaines. Résolution ironique à nouveau, comme la représentation d’un geste oxymorique de personnages beckettiens qui entreprennent des actions impossibles et inutiles.
Exposition:
- Les choses que vous faites m'entourent, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France du 2 septembre au 22 octobre 2017
Graphite et mines couleur sur papier
49 x 63 cm
Signé et daté en bas à gauche
Le titre de la série Promesses vient souligner le caractère ironique, voire tragique, des situations absurdes, étranges qui sont représentées dans ces dessins. Les scènes sont créées artificiellement à partir d'éléments de décors et de personnages repris de coupures de presse réelles. C'est de leur juxtaposition, sans cohérence logique, qu'émerge ce sentiment d'étrangeté ; il est peu probable qu'elles se produisent mais le doute demeure car elles restent plausibles. Rien de grandiloquent, chaque élément paraît normal et reconnaissable, et pourtant la scène finale, telle que Massinissa Selmani la crée, perdue dans un espace blanc comme un contexte absent, devient anormalement onirique, troublante, à mi chemin entre comique et tragique, jouant sur la ligne de frontière du réel et de l'irréel.
Exposition:
- Les choses que vous faites m'entourent, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France du 2 septembre au 22 octobre 2017
Graphite et mines couleur sur papier
49 x 63 cm
Signé et daté en bas à gauche
Le titre de la série Promesses vient souligner le caractère ironique, voire tragique, des situations absurdes, étranges qui sont représentées dans ces dessins. Les scènes sont créées artificiellement à partir d'éléments de décors et de personnages repris de coupures de presse réelles. C'est de leur juxtaposition, sans cohérence logique, qu'émerge ce sentiment d'étrangeté ; il est peu probable qu'elles se produisent mais le doute demeure car elles restent plausibles. Rien de grandiloquent, chaque élément paraît normal et reconnaissable, et pourtant la scène finale, telle que Massinissa Selmani la crée, perdue dans un espace blanc comme un contexte absent, devient anormalement onirique, troublante, à mi chemin entre comique et tragique, jouant sur la ligne de frontière du réel et de l'irréel.
Exposition:
- Les choses que vous faites m'entourent, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France du 2 septembre au 22 octobre 2017
Graphite et crayon de couleur sur papier (encadré)
58 x 76 cm
47 x 37 cm
Production: Art [] Collector et Michael WoolWorth
3 dessins 80 x 120 cm/ 2 dessins 120 x 80 cm
Biennale de Lyon 2015 © Blaise Adilon
Collection particulière
3 dessins 80 x 120 cm/ 2 dessins 120 x 80 cm
Biennale de Lyon 2015 © Blaise Adilon
Collection particulière
3 dessins 80 x 120 cm/ 2 dessins 120 x 80 cm
Biennale de Lyon 2015 © Blaise Adilon
Collection particulière
3 dessins 80 x 120 cm/ 2 dessins 120 x 80 cm
Biennale de Lyon 2015 © Blaise Adilon
Collection particulière
Dimensions variables
© Amel Boudebbouze
Collection Frac Centre
Au début des années 70, fut lancée en Algérie la construction de 1000 villages socialistes dans le but de sortir de l'isolement et de la précarité, la population rurale, de lui rendre ses terres spoliées durant la colonisation, de la mener vers une agriculture moderne et de l'impliquer dans le projet révolutionnaire algérien, notamment à travers la révolution agraire.
Malgré l'intention louable du départ, le projet n'a pu être concrétisé en sa totalité, car bien souvent l'implantation et l'édification de ces villages, à quelques rares exceptions près, se sont heurtées à des considérations idéologiques ou administratives imposant des normes à reproduire au détriment des réels besoins des paysans. La population concernée s'est progressivement désintéressée du projet qui fut arrêté quelques années plus tard.
L'oeuvre ici présentée est la première étape du projet intitulé 1000 Villages. Les dessins sont organisés suivant une logique narrative basée sur des confrontations d'éléments : plans de maison, meubles dessinés sur papier calque ; dessins d'espaces, de terres agricoles et d'animaux. Les images reproduites au transfert proviennent de copies de coupures de presse de l'époque. De plus en plus illisibles au fur et à mesure qu'on approche de l'effondrement de l'utopie, jusqu'à la dernière image quasi fantomatique. La seule lecture des reproductions provient de la légende imprimée sur un papier calque qui restitue l'espace mental d'un article de presse.
En marge de ces dessins, un autre a été réalisé sur la couverture d'un cahier inspiré de cahiers vendus durant les années 70-80 en Algérie, faisant la promotion de la révolution agraire et industrielle algérienne.
Oeuvre Présentée pour la première fois durant la biennale de Venise 2015.
Dimensions variables
© Amel Boudebbouze
Collection Frac Centre
Au début des années 70, fut lancée en Algérie la construction de 1000 villages socialistes dans le but de sortir de l'isolement et de la précarité, la population rurale, de lui rendre ses terres spoliées durant la colonisation, de la mener vers une agriculture moderne et de l'impliquer dans le projet révolutionnaire algérien, notamment à travers la révolution agraire.
Malgré l'intention louable du départ, le projet n'a pu être concrétisé en sa totalité, car bien souvent l'implantation et l'édification de ces villages, à quelques rares exceptions près, se sont heurtées à des considérations idéologiques ou administratives imposant des normes à reproduire au détriment des réels besoins des paysans. La population concernée s'est progressivement désintéressée du projet qui fut arrêté quelques années plus tard.
L'oeuvre ici présentée est la première étape du projet intitulé 1000 Villages. Les dessins sont organisés suivant une logique narrative basée sur des confrontations d'éléments : plans de maison, meubles dessinés sur papier calque ; dessins d'espaces, de terres agricoles et d'animaux. Les images reproduites au transfert proviennent de copies de coupures de presse de l'époque. De plus en plus illisibles au fur et à mesure qu'on approche de l'effondrement de l'utopie, jusqu'à la dernière image quasi fantomatique. La seule lecture des reproductions provient de la légende imprimée sur un papier calque qui restitue l'espace mental d'un article de presse.
En marge de ces dessins, un autre a été réalisé sur la couverture d'un cahier inspiré de cahiers vendus durant les années 70-80 en Algérie, faisant la promotion de la révolution agraire et industrielle algérienne.
Oeuvre Présentée pour la première fois durant la biennale de Venise 2015.
Dimensions variables
© Amel Boudebbouze
Collection Frac Centre
Au début des années 70, fut lancée en Algérie la construction de 1000 villages socialistes dans le but de sortir de l'isolement et de la précarité, la population rurale, de lui rendre ses terres spoliées durant la colonisation, de la mener vers une agriculture moderne et de l'impliquer dans le projet révolutionnaire algérien, notamment à travers la révolution agraire.
Malgré l'intention louable du départ, le projet n'a pu être concrétisé en sa totalité, car bien souvent l'implantation et l'édification de ces villages, à quelques rares exceptions près, se sont heurtées à des considérations idéologiques ou administratives imposant des normes à reproduire au détriment des réels besoins des paysans. La population concernée s'est progressivement désintéressée du projet qui fut arrêté quelques années plus tard.
L'oeuvre ici présentée est la première étape du projet intitulé 1000 Villages. Les dessins sont organisés suivant une logique narrative basée sur des confrontations d'éléments : plans de maison, meubles dessinés sur papier calque ; dessins d'espaces, de terres agricoles et d'animaux. Les images reproduites au transfert proviennent de copies de coupures de presse de l'époque. De plus en plus illisibles au fur et à mesure qu'on approche de l'effondrement de l'utopie, jusqu'à la dernière image quasi fantomatique. La seule lecture des reproductions provient de la légende imprimée sur un papier calque qui restitue l'espace mental d'un article de presse.
En marge de ces dessins, un autre a été réalisé sur la couverture d'un cahier inspiré de cahiers vendus durant les années 70-80 en Algérie, faisant la promotion de la révolution agraire et industrielle algérienne.
Oeuvre Présentée pour la première fois durant la biennale de Venise 2015.
Dimensions variables
© Amel Boudebbouze
Collection Frac Centre
Au début des années 70, fut lancée en Algérie la construction de 1000 villages socialistes dans le but de sortir de l'isolement et de la précarité, la population rurale, de lui rendre ses terres spoliées durant la colonisation, de la mener vers une agriculture moderne et de l'impliquer dans le projet révolutionnaire algérien, notamment à travers la révolution agraire.
Malgré l'intention louable du départ, le projet n'a pu être concrétisé en sa totalité, car bien souvent l'implantation et l'édification de ces villages, à quelques rares exceptions près, se sont heurtées à des considérations idéologiques ou administratives imposant des normes à reproduire au détriment des réels besoins des paysans. La population concernée s'est progressivement désintéressée du projet qui fut arrêté quelques années plus tard.
L'oeuvre ici présentée est la première étape du projet intitulé 1000 Villages. Les dessins sont organisés suivant une logique narrative basée sur des confrontations d'éléments : plans de maison, meubles dessinés sur papier calque ; dessins d'espaces, de terres agricoles et d'animaux. Les images reproduites au transfert proviennent de copies de coupures de presse de l'époque. De plus en plus illisibles au fur et à mesure qu'on approche de l'effondrement de l'utopie, jusqu'à la dernière image quasi fantomatique. La seule lecture des reproductions provient de la légende imprimée sur un papier calque qui restitue l'espace mental d'un article de presse.
En marge de ces dessins, un autre a été réalisé sur la couverture d'un cahier inspiré de cahiers vendus durant les années 70-80 en Algérie, faisant la promotion de la révolution agraire et industrielle algérienne.
Oeuvre Présentée pour la première fois durant la biennale de Venise 2015.
Graphite sur papier
40 x 50 cm
Collection Musée National d'Art Moderne- Centre Pompidou
Graphite sur papier
40 x 50 cm
Collection Musée National d'Art Moderne- Centre Pompidou
Graphite sur papier
40 x 50 cm
Collection Musée National d'Art Moderne- Centre Pompidou
Collection Musée National d'Art Moderne- Centre Pompidou
50 x 60 cm chacun
Collection Samdani Art Foundation, Bangladesh.
D'un accident on a trois points de vue et trois moments différents. Un oeil cinématographique guette, à travers la technique du champ-contrechamp, les effets dévastateurs sur l'automobile choquée. Des spectateurs (témoins oculaires ?) dialoguent devant la scène. Un bleu en guise de fumée montante ou flaque bleue gisant après l'extinction de l'incendie. Un trait rouge et bleu traverse la carcasse à l'envers puis à l'endroit. Dans tous ces éléments constitutifs d'un accident, à la fois banal et surréaliste, il y a comme une mise en oeuvre de l'essence du dessin en tant que rythme du visible. Ce que « l'image-temps » du cinéma nous fait voir se contient déjà dans les traits et les ombres colorés d'un dessin. Et la fulgurance de tout accident se marque dans les traits qui restent d'un témoignage poétique.
Arafat Saadallah, 2015.
50 x 60 cm chacun
Collection Samdani Art Foundation, Bangladesh.
D'un accident on a trois points de vue et trois moments différents. Un oeil cinématographique guette, à travers la technique du champ-contrechamp, les effets dévastateurs sur l'automobile choquée. Des spectateurs (témoins oculaires ?) dialoguent devant la scène. Un bleu en guise de fumée montante ou flaque bleue gisant après l'extinction de l'incendie. Un trait rouge et bleu traverse la carcasse à l'envers puis à l'endroit. Dans tous ces éléments constitutifs d'un accident, à la fois banal et surréaliste, il y a comme une mise en oeuvre de l'essence du dessin en tant que rythme du visible. Ce que « l'image-temps » du cinéma nous fait voir se contient déjà dans les traits et les ombres colorés d'un dessin. Et la fulgurance de tout accident se marque dans les traits qui restent d'un témoignage poétique.
Arafat Saadallah, 2015.
50 x 60 cm chacun
Collection Samdani Art Foundation, Bangladesh.
D'un accident on a trois points de vue et trois moments différents. Un oeil cinématographique guette, à travers la technique du champ-contrechamp, les effets dévastateurs sur l'automobile choquée. Des spectateurs (témoins oculaires ?) dialoguent devant la scène. Un bleu en guise de fumée montante ou flaque bleue gisant après l'extinction de l'incendie. Un trait rouge et bleu traverse la carcasse à l'envers puis à l'endroit. Dans tous ces éléments constitutifs d'un accident, à la fois banal et surréaliste, il y a comme une mise en oeuvre de l'essence du dessin en tant que rythme du visible. Ce que « l'image-temps » du cinéma nous fait voir se contient déjà dans les traits et les ombres colorés d'un dessin. Et la fulgurance de tout accident se marque dans les traits qui restent d'un témoignage poétique.
Arafat Saadallah, 2015.
50 x 60 cm chacun
Collection Samdani Art Foundation, Bangladesh.
D'un accident on a trois points de vue et trois moments différents. Un oeil cinématographique guette, à travers la technique du champ-contrechamp, les effets dévastateurs sur l'automobile choquée. Des spectateurs (témoins oculaires ?) dialoguent devant la scène. Un bleu en guise de fumée montante ou flaque bleue gisant après l'extinction de l'incendie. Un trait rouge et bleu traverse la carcasse à l'envers puis à l'endroit. Dans tous ces éléments constitutifs d'un accident, à la fois banal et surréaliste, il y a comme une mise en oeuvre de l'essence du dessin en tant que rythme du visible. Ce que « l'image-temps » du cinéma nous fait voir se contient déjà dans les traits et les ombres colorés d'un dessin. Et la fulgurance de tout accident se marque dans les traits qui restent d'un témoignage poétique.
Arafat Saadallah, 2015.
38 x 32 cm
Exposition :
- Épisodes, EESAB-site de Lorient, France, 2018
Table : 146 x 220 cm, coupure de presse : 17 x 22 cm (chaque)
© Yoann Gozard
Commandé pour the Mosaic Rooms / AM. Fondation Qattan par aria (résidence d'artiste à Alger), 2013-2014.
Soutenu par Arts Council England.
Ce projet s'inspire d'une série d'émeutes qui ont opposé les habitants de la cité Diar Echems (Maisons du soleil) à Alger aux forces de l'ordre en octobre 2009.
Les violences ont éclaté après l'intervention de policiers venus évacuer des baraques de fortune construites sur un terrain de football adjacent à la cité.
Les conditions difficiles et le manque d'espace ont poussé les habitant à tenter de squatter le stade municipal pour se loger, le transformant à terme en bidonville.
Cet espace sensé être un terrain de jeu est devenu un terrain d'enjeux. Cette tentative d'occupation du stade illustre un déplacement de l'espace privé dans l'espace public.
L'installation se compose d'une table lumineuse sur laquelle est dessiné un terrain de football. Des post-it portant des inscriptions et disposés à la surface permettent de reconstituer un possible plan de bidonville et la précarité qui en dérive. Sur le mur est intégrée une coupure de presse fictionnelle imprimée en neuf exemplaires, renvoyant aux articles parus après l'évènement.
Exposition :
- No Looking Back, Okay? commissariat Simona Vidmar, Maribor Art Gallery, Slovénie, 2018-2019
Table : 146 x 220 cm, coupure de presse : 17 x 22 cm (chaque)
© Yoann Gozard
Vue de l'exposition ''L'horizon était là'', Maison Salvan, Labège, 2016 © Yoann Gozard
Commandé pour the Mosaic Rooms / AM. Fondation Qattan par aria (résidence d'artiste à Alger), 2013-2014.
Soutenu par Arts Council England.
Ce projet s'inspire d'une série d'émeutes qui ont opposé les habitants de la cité Diar Echems (Maisons du soleil) à Alger aux forces de l'ordre en octobre 2009.
Les violences ont éclaté après l'intervention de policiers venus évacuer des baraques de fortune construites sur un terrain de football adjacent à la cité.
Les conditions difficiles et le manque d'espace ont poussé les habitant à tenter de squatter le stade municipal pour se loger, le transformant à terme en bidonville.
Cet espace sensé être un terrain de jeu est devenu un terrain d'enjeux. Cette tentative d'occupation du stade illustre un déplacement de l'espace privé dans l'espace public.
L'installation se compose d'une table lumineuse sur laquelle est dessiné un terrain de football. Des post-it portant des inscriptions et disposés à la surface permettent de reconstituer un possible plan de bidonville et la précarité qui en dérive. Sur le mur est intégrée une coupure de presse fictionnelle imprimée en neuf exemplaires, renvoyant aux articles parus après l'évènement.
Exposition :
- No Looking Back, Okay? commissariat Simona Vidmar, Maribor Art Gallery, Slovénie, 2018-2019
Table : 146 x 220 cm, coupure de presse : 17 x 22 cm (chaque)
© Yoann Gozard
Vue de l'exposition ''L'horizon était là'', Maison Salvan, Labège, 2016 © Yoann Gozard
Commandé pour the Mosaic Rooms / AM. Fondation Qattan par aria (résidence d'artiste à Alger), 2013-2014.
Soutenu par Arts Council England.
Ce projet s'inspire d'une série d'émeutes qui ont opposé les habitants de la cité Diar Echems (Maisons du soleil) à Alger aux forces de l'ordre en octobre 2009.
Les violences ont éclaté après l'intervention de policiers venus évacuer des baraques de fortune construites sur un terrain de football adjacent à la cité.
Les conditions difficiles et le manque d'espace ont poussé les habitant à tenter de squatter le stade municipal pour se loger, le transformant à terme en bidonville.
Cet espace sensé être un terrain de jeu est devenu un terrain d'enjeux. Cette tentative d'occupation du stade illustre un déplacement de l'espace privé dans l'espace public.
L'installation se compose d'une table lumineuse sur laquelle est dessiné un terrain de football. Des post-it portant des inscriptions et disposés à la surface permettent de reconstituer un possible plan de bidonville et la précarité qui en dérive. Sur le mur est intégrée une coupure de presse fictionnelle imprimée en neuf exemplaires, renvoyant aux articles parus après l'évènement.
Exposition :
- No Looking Back, Okay? commissariat Simona Vidmar, Maribor Art Gallery, Slovénie, 2018-2019
Dimensions variables
Avec le soutien de la DRAC Centre
Mémoires potentielles constitue un travail dans la continuité des Altérables. Là encore il s'agit de questionner le processus de fabrication de l'image (cadrage, altération, esthétisation, etc) dont le contexte et le sens sont mis en doute par un déplacement du regard et un recadrage de la situation.
Les photographies de presse récoltées se mêlent au dessin et dé lent dans des animations comme des cartoons pour enfant : ces mises en scène amènent petit à petit à voir autre chose des situations que l'on semblait connaître et comprendre.
Dimensions variables
Avec le soutien de la DRAC Centre
Mémoires potentielles constitue un travail dans la continuité des Altérables. Là encore il s'agit de questionner le processus de fabrication de l'image (cadrage, altération, esthétisation, etc) dont le contexte et le sens sont mis en doute par un déplacement du regard et un recadrage de la situation.
Les photographies de presse récoltées se mêlent au dessin et dé lent dans des animations comme des cartoons pour enfant : ces mises en scène amènent petit à petit à voir autre chose des situations que l'on semblait connaître et comprendre.
Dimensions variables
Avec le soutien de la DRAC Centre
Mémoires potentielles constitue un travail dans la continuité des Altérables. Là encore il s'agit de questionner le processus de fabrication de l'image (cadrage, altération, esthétisation, etc) dont le contexte et le sens sont mis en doute par un déplacement du regard et un recadrage de la situation.
Les photographies de presse récoltées se mêlent au dessin et dé lent dans des animations comme des cartoons pour enfant : ces mises en scène amènent petit à petit à voir autre chose des situations que l'on semblait connaître et comprendre.
Dimensions variables
Avec le soutien de la DRAC Centre
Mémoires potentielles constitue un travail dans la continuité des Altérables. Là encore il s'agit de questionner le processus de fabrication de l'image (cadrage, altération, esthétisation, etc) dont le contexte et le sens sont mis en doute par un déplacement du regard et un recadrage de la situation.
Les photographies de presse récoltées se mêlent au dessin et dé lent dans des animations comme des cartoons pour enfant : ces mises en scène amènent petit à petit à voir autre chose des situations que l'on semblait connaître et comprendre.
Dimensions variables
Avec le soutien de la DRAC Centre
Mémoires potentielles constitue un travail dans la continuité des Altérables. Là encore il s'agit de questionner le processus de fabrication de l'image (cadrage, altération, esthétisation, etc) dont le contexte et le sens sont mis en doute par un déplacement du regard et un recadrage de la situation.
Les photographies de presse récoltées se mêlent au dessin et dé lent dans des animations comme des cartoons pour enfant : ces mises en scène amènent petit à petit à voir autre chose des situations que l'on semblait connaître et comprendre.
Dimensions variables
Avec le soutien de la DRAC Centre
Mémoires potentielles constitue un travail dans la continuité des Altérables. Là encore il s'agit de questionner le processus de fabrication de l'image (cadrage, altération, esthétisation, etc) dont le contexte et le sens sont mis en doute par un déplacement du regard et un recadrage de la situation.
Les photographies de presse récoltées se mêlent au dessin et dé lent dans des animations comme des cartoons pour enfant : ces mises en scène amènent petit à petit à voir autre chose des situations que l'on semblait connaître et comprendre.
19 sec
Dimensions variables
© Blaise Adilon, Biennale de Venise, 2015
Musée d'art contemporain de Lyon
Dans Souvenir du vide, Massinissa Selmani fait de l'actualité un polyptyque dans la plus pure tradition picturale. Un agencement de formes similaires contient des images qui ne sont pas supposées avoir à faire les unes avec les autres : le comique côtoie le tragique, l'ordinaire côtoie l'extraordinaire, l'inattendu attend. Dans un mouvement sans raison apparente, les scènes s'invitent les unes chez les autres passant d'une absence de lieu à une absence de temps pour configurer le réel tel que l'artiste le regarde : un monde tellement saturé d'images, d'évènements, qu'il en devient impossible d'en retenir l'essence. Alors il en garde un souvenir : le vide.
Abdelkader Damani, co-commissaire de la biennale Dak'Art 2014.
Dimensions variables
© Blaise Adilon, Biennale de Venise, 2015
Musée d'art contemporain de Lyon
Dans Souvenir du vide, Massinissa Selmani fait de l'actualité un polyptyque dans la plus pure tradition picturale. Un agencement de formes similaires contient des images qui ne sont pas supposées avoir à faire les unes avec les autres : le comique côtoie le tragique, l'ordinaire côtoie l'extraordinaire, l'inattendu attend. Dans un mouvement sans raison apparente, les scènes s'invitent les unes chez les autres passant d'une absence de lieu à une absence de temps pour configurer le réel tel que l'artiste le regarde : un monde tellement saturé d'images, d'évènements, qu'il en devient impossible d'en retenir l'essence. Alors il en garde un souvenir : le vide.
Abdelkader Damani, co-commissaire de la biennale Dak'Art 2014.
Dimensions variables
© Blaise Adilon, Biennale de Venise, 2015
Musée d'art contemporain de Lyon
Dans Souvenir du vide, Massinissa Selmani fait de l'actualité un polyptyque dans la plus pure tradition picturale. Un agencement de formes similaires contient des images qui ne sont pas supposées avoir à faire les unes avec les autres : le comique côtoie le tragique, l'ordinaire côtoie l'extraordinaire, l'inattendu attend. Dans un mouvement sans raison apparente, les scènes s'invitent les unes chez les autres passant d'une absence de lieu à une absence de temps pour configurer le réel tel que l'artiste le regarde : un monde tellement saturé d'images, d'évènements, qu'il en devient impossible d'en retenir l'essence. Alors il en garde un souvenir : le vide.
Abdelkader Damani, co-commissaire de la biennale Dak'Art 2014.
vidéo: 1'15'' en boucle/ enveloppe: 135 x 101 cm
Format 4:3, 16 sec, en boucle, feuille de papier: 64 x 48 cm
© Noortje Knulst
Massinissa Selmani met en scène deux personnages qu'on suppose entrain de défiler. Le rythme lent et burlesque joué par un Laurel et Hardi contemporain est accompagné de panneaux électoraux à l'effigie d'un seul homme qui fige l'horizon. Le caractère répétitif du film et la présence d'un spectateur passif jettent une impression de vide matérialisée par le choix du dispositif : une projection sur un drapeau en papier tenu par une tige fine en métal légère et qui s'efface presque dans l'espace.
Massinissa Selmani est né en 1980 à Alger. Il vit et travaille à Tours.
Après des études en informatique en Algérie, il intègre l'École supérieure des Beaux-Arts de Tours. En 2023, Massinissa Selmani a été nommé pour le Prix Marcel Duchamp. Son travail a également été salué par une mention spéciale du jury à la 56ème biennale de Venise (All the World's Futures, commissariat d'Okwui Enwezor en 2015). Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger. Lauréat du prix Art collector et du Prix Sam en 2016, il a aussi été exposé à la Biennale de Dakar en 2014, à la première triennale de Vendôme et à la biennale de Lyon en 2015, la biennale d'architecture d'Orléans en 2017, ainsi qu'à la Biennale de Kochi-Muziris en Inde en 2023.
Les œuvres de Massinissa Selmani trouvent leur origine dans les actualités politiques et sociales, issues de coupures de presse qu'il collectionne depuis de nombreuses années. Par la confrontation et la juxtaposition sans cohérence logique de ces éléments réels, il créé des scènes énigmatiques et ambiguës. La forme documentaire, le processus narratif et fictionnel se placent en effet au cœur des recherches de Massinissa Selmani qui détourne avec subtilité, humour et délicatesse notre perception de l'image. Son travail évolue vers une recherche sur les formes dessinées et leur mise en volume. Ainsi, il expérimente le dessin sous toutes ses formes : sur papier, calque, animation et plus récemment sur des sculptures conçues comme des dessins dans l'espace. À travers son approche expérimentale du dessin, Massinissa Selmani joue sur la frontière du réel et de l'irréel, du comique et du tragique, caractéristique de son œuvre.